Friday, April 4, 2008

Canadian juju, ou quand la réalité rattrape la fiction...



Bonsoir tout le monde !
 
Eh oui, ça y est, comme tout le monde est à peu près au courant, j'ai posé mes valoses en terres canadiennes, ou plutôt en terres québecquoises, car ici ils sont québecquois, pas canadiens ! Mais comme "québecquois juju" ça sonne pas trop bien, je vais garder "canadian...".
 
D'ailleurs c'est plutôt drôle, alors que la plupart des gens se disent "faudrait que je fasse ci, que j'aille là-bas..." et que comme tout le monde, j'ai mon lot de désirs de voyages, de biens ou de faire telle ou telle chose, je viens de franchir une étape de ma vie dont je ne pensais qu'il ne s'agirait que d'un rêve il y a encore quelques mois, sauf qu'aujourd'hui, c'est bel et bien une réalité !! La toute première conception de ce blog date de l'année 2005 (je crois) et à l'époque, l'idée de venir rejoindre le pays à la feuille d'érable trainait déjà dans ma petite cervelle, en témoigne l'adresse web de cet espace, que je n'ai pas eu besoin de changer : "canadian-juju.spaces.live.com". A l'époque, j'utilisais cet espace pour balancer tout un tas de choses parfois drôles, parfois moins l'fun (comme ils disent ici, je vais tenter de vous inculquer les expressions de base du québecquois), mais tout aussi authentiques les unes que les autres, au moins ça on ne l'enlèvera pas. Même si tous ces articles passés n'ont plus la même valeur à mes yeux depuis, je n'ai pas cherché à les effacer, ça voudrait dire que je cherche à supprimer une partie de mon passé qui m'a été tellement important pour devenir le garçon que je suis aujourd'hui, ainsi je ne regrette rien, je trouve juste que l'évolution est parfois saisissante, vous en jugerez si vous avez quelques heures à ne rien faire.
 
Pour ceux qui se posent la question, je vais tenter d'expliquer le pourquoi du comment de ma venue ici, de ma volonté de quitter mon si cher Sourcieux natal pour tenter une expérience que peu de gens m'auraient imaginer faire (là aussi j'aimerais bien avoir votre avi). L'origine de cette idée est provenue, comme souvent, d'un délire de jeune, après quelques verres certainement. Le contexte : IUT Chimie, mes deux meilleures années étudiantes, certainement pas celles où j'aurai connu le plus de personnes, mais dans le délire étudiant, j'ai été à mon apogée pendant ces deux années. IUT Chimie donc, seconde année, là où on se pose des questions sur son avenir final puisque c'est l'année où soit on décide d'arrêter ses études, soit on décide de grimper encore d'un échelon social pour devenir cadre et donc se lancer en école d'ingé, ce que j'ai fait (la finalité sera-t-elle celle attendue, j'y mettrai pas ma main...). A cette époque, on travaille tellement pour les cours (et je ne plaisante pas) que lors des regroupements étudiants (appelez ça "soirées"), on a plutôt tendance à tomber dans les pichets de bière, d'autant plus que feu-l'OXXO, le meilleur bar étudiant que Lyon ait jamais connu, existait encore ! Ainsi, un peu alcoolisés, les étudiants se lancent dans diverses sortes de paris, de défis, et de projets dans mon cas, rarement objectifs, et donc rarement réalisés... A cette époque, j'ai connu, entre autres mais c'est de lui dont il s'agit dans cette histoire, un charmant garçon nommé François-Xavier (qui l'eût cru ?!) que je ne côtoyais que rarement en classe (emplois du temps inversés) et avec qui j'ai sympatisé pour une simple histoire de hockey sur glace, moi qui étais fan du jeu vidéo, ayant pour cadre le hockey sur glace. En fin de seconde année d'IUT, nous devions tous effectuer un stage de validation de diplôme et il se trouve que le destin m'a déposé devant un institut du CNRS où ce cher Fix (comme on l'appelle) faisait également son stage. Heureusement pour le CNRS, nous n'étions pas au même étage, donc nous devions nous contenter de dialoguer par mails iinterposés, enfin quand on n'était pas en pause belote... C'est ainsi que nous avons véritablement fait connaissance tous les deux et un jour (ne me demandez pas quand, mais il y avait encore certainement de l'alcool là-dedans), on s'est dit : "Rendez-vous à Montréal !!!" Quatre ans plus tard, c'est chose faite, nous avons tous les deux rempli notre part du contrat en traversant tour à tour l'Atlantique et nos routes se croisent à nouveau ici, je suis là pour 1 an, lui pour la vie...?
 
Comme quoi, l'alcool ne nous fait pas dire uniquement des âneries, c'est la première leçon. La seconde c'est que parfois l'impossible ne l'est pas vraiment, ce n'est qu'une question d'opportunités, il faut simplement savoir les saisir quand elles se présentent. La troisième leçon, c'est que si je vous ai surpris en prenant cette décision (et j'aimerais vraiment avoir votre avis, vous pourrez laisser un message à la suite de mon roman), eh bien j'espère vous surprendre encore et encore, vous surprendre en bien j'entends :)
 
Pour terminer mon explication au sujet de mon départ, il faut ajouter à cette envie de connaître nos cousins Québecquois le fait que j'aie été pris pour un con chez Hermès et mon envie de me tester face à l'adversité et au fait de me retrouver quasiment seul sans possibilité de me retourner. Est-ce que je suis capable de faire face à tout ça...? Réponse dans 1 an !
 
Maintenant je vais tenter de vous faire participer, je vous ai posé 2 questions, surtout une, je veux votre avis... A vos claviers !

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